Les classements des lycées ont fleuri dans la presse mercredi 21 mars 2018.
Ils ont surement un intérêt, mais ils sont aussi très subjectifs. Comme l’évoque le journal Le Monde dans son édition de Mercredi : « Tout classement (…) relève d’une part de l’arbitraire et reflète autant les valeurs de ses auteurs que la valeur des lycées… » l
En effet, avec 5 critères publiés par l’Education Nationale, tout dépend de la manière dont on les combine et le classement d’un même établissement peut varier beaucoup. Fénelon y est toujours bien classé et c’est très bien, mais ce n’est pas cela dont j’aimerais vous parler.
Cette année, le ministère publie deux indicateurs nouveaux :
Le taux de mentions et la valeur ajoutée (c.a.d : la différence entre le taux réel de mentions et le taux attendu celui-ci étant calculé à partir du niveau du brevet des élèves, de leur âge et de leur origine sociale).
Pour Fénelon cela donne 94% de mentions, mais surtout +10% de valeur ajoutée.
Il ne s’agit pas pour moi de comparer Fénelon Sainte-Marie à une autre école, mais de remercier l’équipe éducative, car ces 10% de valeur ajoutée sont vraiment le fruit de leur travail et de leur professionnalisme. Toute l’équipe éducative y a sa part : tant les enseignants, que les éducateurs et les services supports.
Et bien sûr aussi, un grand bravo à nos élèves, car en faisant confiance à leurs enseignants et leurs éducateurs, ils réussissent mieux qu’attendus grâce à leur travail.
Cette culture de l’évaluation des établissements n’est pas encore ancrée en France alors qu’elle est très développée dans certains pays. Comme pour les élèves, le classement a moins d’intérêt que chaque indicateur et son évolution dans le temps. Cela nous permet de mesurer scientifiquement les effets des méthodes pédagogiques et éducatives.
Pour l’instant les seuls indicateurs publiés par le ministère sont liés au baccalauréat, gageons qu’à l’avenir d’autres critères viendront enrichir cette analyse et je suis alors certain que Fénelon Sainte-Marie en sortira encore grandi.
F. Combescure.