« …Ne masquons pas la réalité ! C’est à nous d’apprendre à recevoir et à partager le meilleur de ce que la vie ne cesse de nous donner. La construction du monde plus beau, plus juste et plus vrai auquel aspire l’immense majorité de l’humanité est très loin d’être achevée. Chacune de nos existences, chacune de nos entreprises communes ont une raison d’être, elles ne flottent pas, insensées, dans le vide.
Il est des énergies personnelles qui ne demandent qu’à s’investir dans de nouveaux projets collectifs. Il est des consciences individuelles qui brûlent de contribuer au bien commun. Il est des imaginations qui ont déjà trouvé des alternatives de l’existant. Alors, vous là, tout de suite vous vous autorisez à faire quoi ? …»
– Aubry Pierens Juin 2020
Il est primordial que les jeunes puissent retourner à l’école ; primordial pour eux, pour leur croissance intellectuelle et en humanité et évidemment primordial pour la population toute entière et notre économie. Il faut trouver le juste équilibre entre règle sanitaire et faisabilité. L’éducation de notre jeunesse mérite cette attention et le sens des responsabilités de chacun d’entre nous. Ce n’est surement pas en nous recroquevillant que nous sortirons grandi de cette crise.
Avant tout changeons notre regard :
Et si nous pensions à toutes les choses positives que nous apporte cette crise :
- Une créativité décuplée chez les enseignants.
- Une implication plus forte encore des familles dans le scolaire de leurs enfants.
- Un questionnement permanent sur ce qui est essentiel pour notre école.
Et de manière plus générale encore un questionnement sain sur le sens de notre société, de notre vie oserais-je dire. Dans ce monde, où nous courrons en permanence le brutal arrêt qui nous a été imposé, nous a enfin permis de prendre du recul sur nos vies, nos engagements, nos choix. Ce questionnement est parfois difficile mais il est certainement salutaire.
Continuons, avec confiance et responsabilité à croire en notre avenir et surtout à croire que nous avons les moyens d’influer sur celui-ci.
Nous avons choisi comme thème d’année « être responsable ». Car oui nous sommes responsables de la vie que nous menons, des choix que nous faisons et de l’éducation que nous voulons donner à nos enfants. Osons choisir, osons dire oui ou non ! Osons assumer nos options même si elles ne sont pas conformes à l’esprit ambiant et apprenons à nos enfants à faire de même. Ce n’est que de cette manière qu’ils deviendront des hommes libres.
Gardons la confiance dans nos capacités d’agir, de réagir et de surmonter cette crise et même d’en tirer du meilleur. Nous le devons à nos enfants.
F. COMBESCURE
Directeur Général
