Adèle van Reeth est une ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon
Elle a travaillé sur la philosophie de l’ordinaire (et plus spécifiquement sur le philosophe Stanley Cavell)
(Pour comprendre cette philosophie, c'est-à dire interroger la part d'inconnu , d'intranquillité du familier, la part d'extraordinaire de l’ordinaire, consulter sur internet l’émission que Raphaël Enthoven lui avait consacré sur Arte)
Adèle Van Reeth a également travaillé sur le cinéma
En 2011 Adèle van Reeth prend la succession de Raphael Enthoven pour animer et produire l’émission de France Culture « Les nouveaux chemins de la connaissance » (l'émission la plus podcastée de Radio France). Rebaptisée depuis janvier 2017 "les chemins de la philosophie".
Cette émission a lieu 5 fois dans la semaine, de 10h à 11h et traite de thèmes philosophiques ou de philosophes, d’écrivains ,de cinéastes ou de musiciens
Avec le souci de décloisonner les disciplines
En 2014 Adèle Van Reeth crée une collection philosophique, coéditée par France Culture et les éditions Plon « Questions de caractère »
Une collection, inscrite dans le champ du concret, de l’expérience qui « souhaite donner envie de penser, en invitant à questionner ce qui est déjà connu et à découvrir ce qui ne l’est pas encore, en rappelant que la réflexion est aussi une affaire de gout et de sensibilité »
5 titres sont déjà parus :
La jouissance avec Jean-Luc Nancy
L’obstination avec Myriam Revault d’Allonnes
Le snobisme avec Raphael Enthoven
La méchanceté avec Mickael Foessel
La pudeur avec Ecric Fiat
Aujourd'hui il sera question de réfléchir sur la méchanceté.
Une notion qui ne figure pas au programme de terminale mais qui nécessairement aborde certains concepts vus en cours comme la liberté, la psychanalyse, le pouvoir, la justice ou la barbarie.Le livre évoque également des philosophes étudiés par les élèves : Platon, Rousseau, Hobbes ,Spinoza, Kant, Arendt....
La méchanceté nous concerne tous, sur le plan individuel ou collectif voire politique
Bien souvent elle nous désarme, nous terrifie mais nous fascine aussi.
C'est une notion complexe dans l’apparente contradiction qu’elle recèle : A la méchanceté on associe d’ordinaire l’assurance, l’indépendance, la subversion voire la transgression
Un être méchant sera considéré comme affranchi, insoumis, libre or la méchanceté est souvent comprise comme l’expression d' un déterminisme (biologique ou social).
On trouve souvent des raisons, des causes à la méchanceté
Comment expliquer cette apparente contradiction ?
Autre question possible: pourquoi la méchanceté ne figure pas parmi les 7 péchés capitaux?"